Une conférence à Calgary met en lumière les talents féminins de breakdance
Radio-Canada
Le Conseil des arts du Canada amorce vendredi une conférence de trois jours à Calgary qui met en lumière les talents féminins de breakdance. Rise of the B-Girls vise à promouvoir l'équité et l'égalité au sein de la communauté canadienne de breakdance en vue des Jeux olympiques de Paris en 2024.
À l’heure actuelle, la communauté de breakdance est presque entièrement dominée par des danseurs masculins. Au niveau national, Canada DanceSport compte actuellement 90 danseurs professionnels inscrits, dont seulement 10 femmes.
Il existe une forte pression pour équilibrer ces chiffres en vue de 2024. Les Jeux de Paris seront les premiers Jeux olympiques où les femmes et les hommes seront représentés de façon égale.
Il y a beaucoup de chemin à faire pour arriver à l’égalité dans le sport, affirme Berenice Dupuis, appelée aussi B-Nice, qui participe à l'événement.
C’est sûr que traditionnellement, c'est plus quelque chose de macho. Moi quand j’ai commencé il y a environ 18 ans, 19 ans, c’était plus difficile pour une femme dans le milieu, c’était dominé par les garçons, et là [...] le niveau des B-Girls s’améliore de plus en plus. On a des modèles vraiment forts, ça devient de plus en plus équitable.
La conférence à Calgary s’inscrit dans le cadre des efforts pour atteindre l’égalité et vise à offrir une plus grande visibilité et des opportunités aux talents féminins de breakdance.
L'événement est organisé par l’organisation locale The Breaks YYC. Des ateliers et des performances de danse sont au rendez-vous et quinze B-Girls d’à travers le monde sont attendues.
Le breakdance est un type de danse qui a débuté dans les années 70 dans le Bronx, à New York.
C’est vraiment [centrer] autour du sol, on développe vraiment les mouvements sur le sol. C’est ça sa particularité, explique Berenice Dupuis, ajoutant que beaucoup de femmes deviennent très fortes en raison de son côté acrobatique.
