Un projet pilote pour prélever des tissus humains au Saguenay-Lac-Saint-Jean
Radio-Canada
Un projet pilote d’Héma-Québec et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CIUSSS) permettra d’identifier davantage de donneurs potentiels de tissus humains dans la région. L’alliance unique au Québec permettra également de réaliser des prélèvements au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
En 2020-2021, à peine 63 des 5390 personnes décédées et recommandées pour un don de tissus humains, au Québec, provenaient de la région.
On espère que ça va vraiment faciliter, qu’on va pouvoir greffer davantage de gens de la région. Ce sera facilitant avec ce beau partenariat, souligne la présidente et chef de la direction d’Héma-Québec, Nathalie Fagnan.
Une professionnelle de l’équipe des tissus humains d’Héma-Québec assistera les équipes du Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cette même personne procédera, dans quelques mois, aux prélèvements de cornées.
Je suis là pour faciliter la recommandation d’un donneur potentiel de tissus. Je travaille en partenariat avec les équipes soignantes sur les unités dans les six établissements hospitaliers. Je facilite le don avec la nouvelle recommandation d’un donneur potentiel, résume l’agente au recrutement et aux prélèvements des dons de tissus humains chez Héma-Québec, Sonia Caouette.
Dans l'exercice de ses fonctions, Mme Caouette validera l’admissibilité de donneurs potentiels par différents critères.
Tous les gens sont potentiellement des donneurs. Il ne faut pas s’empêcher de signer sa carte en croyant qu’on ne pourrait être un donneur. Chaque personne est un donneur potentiel de tissus, rappelle-t-elle.
Le modèle unique qui se met en place au Saguenay-Lac-Saint-Jean pourrait être reproduit ailleurs au Québec en fonction des résultats obtenus au cours des deux prochaines années.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS a été très avenant, intéressé et audacieux de se lancer dans ce projet pilote. C’est le premier et on espère pouvoir l’étendre ailleurs avec la confirmation de cette expérience. On a très confiance, souligne Mme Fagnan.