Un premier GP3R hivernal réussi, selon les organisateurs de l’événement automobile
Radio-Canada
Le premier Grand Prix de Trois-Rivières sur la glace a attiré une foule d’adeptes, entre autres samedi où les gradins ont affiché complet à l’intérieur, avec quelques places restantes à l’extérieur.
Les courses devaient commencer vers 12 h samedi, mais elles ont finalement commencé vers 13 h 30 en raison des températures douces qui ont donné du fil à retordre aux équipes pour l’entretien de la piste glacée.
L’événement a présenté plusieurs défis, dont celui de maintenir une belle surface glacée, affirme Dominic Fugère, directeur général du Grand Prix de Trois-Rivières.
Les pilotes veulent toujours prendre la meilleure trajectoire, mais si on passe toujours à la même place, la glace a tendance à s’affaisser. Donc on va essayer de les déplacer un peu, puis s’assurer qu’ils aillent gruger de la glace un peu partout ailleurs pour revenir avec une trajectoire optimale pour la finale, explique-t-il.
Autre anicroche, la visibilité a été presque nulle par endroit à l’intérieur vendredi, au dam de spectateurs. Les organisateurs se sont rendu compte que le système de chauffage du bâtiment était défectueux depuis 2014.
Dix ventilateurs ont été rapidement installés, et des bénévoles ont essuyé à les fenêtres. Malgré cet accroc, Radio-Canada a constaté que plusieurs personnes sont revenues assister aux courses samedi.
L'organisation de l’événement voulait offrir un événement à faible empreinte environnementale.
Sur les pistes, il y avait des véhicules électriques alimentés à l'hydroélectricité du Québec et des véhicules propulsés au carburant synthétique renouvelable.
Une génératrice au diésel demeurait à disposition si jamais les équipes n’arrivaient pas à recharger complètement les véhicules électriques, mais elle n’a pas été utilisée.