Un groupe de travail de la province pour améliorer la sécurité de la route 11
Radio-Canada
Le gouvernement de l’Ontario met sur pied un groupe de travail qui se penchera sur l’amélioration des transports dans le Nord de l’Ontario. L’annonce est bien accueillie surtout dans le corridor de la route 11, où de nombreux intervenants réclament des solutions permettant de réduire le nombre élevé d’accidents.
Le groupe de travail comprend plusieurs maires et mairesses du Nord de l’Ontario, des leaders autochtones ainsi que d’autres dirigeants d’organismes oeuvrant dans le secteur des transports.
Selon le gouvernement, sa mission sera d’étudier les manières de faciliter les déplacements des personnes et des marchandises tout en stimulant la croissance économique dans la région.
La province dit aussi reconnaître la nécessité de sécuriser les déplacements dans le Nord de la province, et l’un des dossiers sur lesquels se concentrera le groupe de travail sera celui d’améliorer la sécurité de la route 11, qui fait partie de la Transcanadienne.
Préoccupée par les accidents fréquents observés sur la route 11 récemment, la mairesse de Val Rita-Harty, Johanne Baril, avait récemment pris contact avec le ministre du Développement du Nord, Greg Rickford, afin de lui demander l’intervention du gouvernement dans ce dossier.
Elle dit avoir reçu, peu après, un appel du premier ministre Doug Ford lui-même, lui promettant la création imminente d’un groupe de travail. Johanne Baril, également présidente de l’Association des municipalités du Nord-Est de l’Ontario, fait partie des 13 membres du groupe et la province précise que d’autres pourront être ajoutés plus tard.
Ça me plaît énormément de voir que le gouvernement de l’Ontario a réagi si rapidement à notre demande, affirme Mme Baril.
« Il y a beaucoup de langage dans le communiqué qui parle d’économie. Oui, c’est important, nos routes, notre système ferroviaire pour l’économie du Nord de l’Ontario, mais cela dit, il faut faire ça en toute sécurité et notre demande, c’était de s’assurer que les routes 11 et 17 soient plus sécuritaires en attendant que l’infrastructure se bâtisse, par exemple l’élargissement de la route 11. »
Parmi les solutions qui peuvent être mises en place rapidement, Mme Landry cite une meilleure formation des camionneurs, car il y en a de plus en plus qui n’ont pas d’expérience sur les routes du Nord ontarien. Elle veut aussi que les stations d’inspection des camions soient ouvertes régulièrement, même 24 heures sur 24.