Un engouement marqué pour le volleyball à Sherbrooke
Radio-Canada
Le volleyball connaît un engouement très important à Sherbrooke. L’offre ne suit toutefois pas la demande, puisqu’il manque de terrain pour accueillir tous les joueurs intéressés.
Selon la directrice générale du club Envolley de Sherbrooke, Geneviève Côté, plusieurs facteurs expliquent cet engouement. Notamment, [en raison de ] la visibilité de ce sport dans les dernières années avec les Olympiques, par exemple avec Équipe Canada, avec notre joueur fétiche originaire de Sherbrooke Nicolas Hoag. Il a eu une belle visibilité à la télévision, explique-t-elle.
La directrice générale soutient qu’il s’agit également d’un sport d’équipe non violent. Ici, au club Envolley, on a fait beaucoup de démarches depuis trois ans dans les écoles primaires pour faire connaître ce sport-là, qui souvent arrivait plus dans le parcours des jeunes au secondaire. Les élèves sont donc initiés dès leur jeune âge et les parents sont mobilisés.
Cet engouement se traduit cependant par un manque de place pour pratiquer ce sport.
En fait, si on parle de volleyball intérieur, il manque vraiment de gymnases dans la ville de Sherbrooke, explique Geneviève Côté, au micro de Par ici l’info. Les écoles secondaires connaissent une croissance démographique. Donc, il manque de plateaux pour pratiquer ce sport.
Par ailleurs, elle rappelle que les joueurs récréatifs doivent jouer tard le soir pour avoir la chance de disputer une partie.
La popularité du volleyball de plage ne cesse d'augmenter également à Sherbrooke. Geneviève Côté affirme qu'il faut refuser des équipes par manque de plateaux.
En termes de plateaux de volleyball extérieurs, il y a le site au parc Atto-Beaver, où on dénombre neuf terrains de volleyball de plage et cela, ça roule tout l’été, tous les soirs de la semaine, soutient-elle.
Les terrains se trouvent cependant en zone inondable et ne peuvent être éclairés, ce qui fait que les heures d'ouverture sont réduites. Geneviève Côté affirme que le club travaille de concert avec la Ville pour trouver des solutions à ce problème. Entre autres, le terrain pourrait être changé d'endroit afin d'en doubler la capacité.