Un conflit de travail difficile à expliquer dans la LCF
Radio-Canada
Après une saison annulée et une autre écourtée par la pandémie, la Ligue canadienne de football (LCF) se retrouve maintenant face à son premier conflit de travail depuis 1974.
À l’époque, une entente était intervenue avant le début de la saison et aucun match n’avait été annulé. C’est aussi ce que les joueurs disent souhaiter. Ils sont déjà arrivés aux camps qui devaient s’amorcer dimanche.
Dans une stratégie de négociation rarement appréciée par les syndicats, le commissaire de la LCF, Randy Ambrosie, a diffusé une lettre envoyée directement aux joueurs pour présenter des éléments de l’offre faite à l’Association des joueurs.
La CFLPA n’a pas réagi publiquement, si ce n’est par une courte vidéo de son vice-président, Adam Bighill, qui rappelle l’importance d’un réel partenariat entre la ligue et l’Association des joueurs.
Bighill a notamment mis l'accent sur la sécurité des joueurs, ce qui laisse entendre que ceux-ci ne sont pas satisfaits par la couverture d'assurances qui leur est proposée après leur carrière.
Voici quelques explications sur la proposition publiée par le commissaire Ambrosie et d'autres points soulevés par des gens proches de la négociation.
La LCF propose une durée de sept ans pour la nouvelle convention collective. Les joueurs ont demandé que l'accord expire 30 jours avant l'ouverture des camps en 2029, plutôt que la veille, comme cette année.
Au cours des dernières semaines, on a entendu parler d'une proposition de 10 ans, ce qui semble plutôt irréaliste au sortir de la pandémie. Pas certain que les joueurs veulent s'engager pour une aussi longue période que sept ans...
Présentement, on doit avoir au minimum sept joueurs nationaux (Canadiens) en action dans le match en attaque ou en défense.