Un 1er juillet bienveillant à Sherbrooke
Radio-Canada
Les boîtes et les camions étaient bien visibles dans les rues de Sherbrooke pour le 1er juillet. L'entraide était également au rendez-vous.
C’est le grand jour du déménagement pour Erica. Enceinte de son deuxième enfant, elle observe des bénévoles qui s’activent. Placés en chaîne humaine, ils font défiler les meubles de son appartement jusque dans un camion.
Cette aide de l'opération Ça déménage était inespérée pour Erica, qui a subi une opération la semaine dernière. Je ne trouvais pas de déménageurs. C'était dans les 500 et quelques dollars de l'heure. C'était très cher et je ne pouvais pas me permettre ça. Je suis vraiment heureuse, explique-t-elle. Elle avoue avoir pleuré de joie lorsqu’elle a appris qu’elle recevrait un coup de pouce gratuitement.
Depuis jeudi, des citoyens comme elle peuvent compter sur des bénévoles de cette initiative. Avec son matériel et ses bras, l'opération Ça déménage vient en aide aux personnes dans le besoin. Celles-ci peuvent être dans une situation financière difficile, avoir un problème de santé ou tout simplement n'avoir personne pour les aider.
L’opération en est à sa 11e année. On fait près de 30 déménagements. C'est notre année record. On a 170 bénévoles sur les deux jours qui viennent pour nous aider. Chaque équipe fait de deux à trois déménagements par jour, explique le coordonnateur pour l’Église Axe21 de Sherbrooke, Jean-François Marceau.
L'opération Ça déménage effectue habituellement de 15 à 20 déménagements. Cette année record fait le bonheur non seulement des ménages mais aussi des bénévoles.
« C'est vraiment plaisant, c'est donner au suivant. »
Il n’y a pas que les bénévoles de l'opération qui s'activent : de nombreux parents d’étudiants qui emménagent dans Sherbrooke le font eux aussi. Cette année, ils ont dû composer avec des problèmes comme l'augmentation du prix de l'essence.
Pour notre portefeuille, ça fait un peu plus mal, c’est sûr, mais on essaie d’être intelligents dans nos déplacements et d’économiser justement pour que ce soit le plus rentable possible, explique un étudiant, Jean-Simon.