Un« climat malsain » avant l’arrivée du chef pompier à Tracadie, selon une témoin
Radio-Canada
Lucille Collette, une ex-consultante en ressources humaines, a noté l'existence d'un climat de travail malsain et toxique à Tracadie, même si cela ne faisait pas partie de son travail d'enquête. C'est ce qu'elle a déclaré lors de son témoignage au procès opposant la municipalité de Tracadie à son ex-chef pompier Denis Savoie.
L'ex-consultante en ressources humaines a étudié le fonctionnement de l'administration municipale et de la brigade d'incendie de Tracadie. Elle a mené une enquête pour le compte de la Municipalité régionale de Tracadie, à la suite de plaintes de harcèlement venant de pompiers.
Lucille Collette a passé toute la journée de mercredi à la barre des témoins.
Denis Savoie réclame un dédommagement financier parce qu'il considère qu'il a été mis à pied injustement et sans raison valable, en 2017.
Interrogée par l'avocat de la défense, Basile Chiasson, qui lui a demandé si le style de gestion du chef Denis Savoie avait alimenté ce climat de travail malsain, Lucille Collette a indiqué que ce climat existait bien avant son arrivée comme chef pompier.
Selon elle, le jugement de Denis Savoie était juste et il faisait ce qui devait être fait pour redresser la situation. Mais, elle a fait remarquer que certaines décisions de monsieur Savoie étaient contestées au sein de la brigade.
« Souvent, ça ne passait pas comme du beurre au soleil. »
Monsieur Savoie avait une haute opinion des compétences de ses pompiers, a souligné l'ex-consultante.
Toutefois, elle a senti que Denis Savoie était pressé de faire des changements au sein de la brigade d'incendie.