Ukraine: ballet diplomatique pour éviter un conflit armé
Le Journal de Montréal
MOSCOU | Le ballet diplomatique se poursuit mercredi autour de l’Ukraine, après que Vladimir Poutine a dit espérer «une solution» à la profonde crise russo-occidentale tout en affirmant craindre un «conflit armé».
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Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte a été reçu par le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, au lendemain des visites des chefs des gouvernements britannique et polonais. Jeudi, c’est le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est un fournisseur de drones de combats à l’Ukraine, qui est attendu.
L’armée ukrainienne, après des années de relative disette, a vu les livraisons d’armes occidentales augmenter ces dernières semaines, des approvisionnements dénoncés par Moscou.
«Ces armes, c’est de la défense, nous ne pensons qu’à la paix», a assuré le chef de l’État ukrainien.
Mais il a prévenu Moscou que les Ukrainiens résisteraient à toute intervention armée : «nous ne céderons aucun lopin de terre, nous ne cèderons pas nos territoires, quel qu’en soit le prix».
La veille, Vladimir Poutine, qui s’exprimait pour la première fois publiquement depuis des semaines sur la crise autour de l’Ukraine, a accusé les États-Unis d’ignorer des préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie pour sa sécurité.