Théâtre 100 Masques : l’horreur et le glauque à l’honneur au Côté-Cour
Radio-Canada
Même si la chaleur de l’été frappe à nos portes, la troupe du Théâtre 100 masques promet de donner froid dans le dos avec ses trois pièces tout aussi glauques les unes des autres. L'Horrible expérience, Sous la lumière rouge et La morsure du spectre feront vivre l’expérience du théâtre d’épouvante jusqu’au 20 juillet.
C’est ce que propose comme théâtre d’été la troupe qui présente un total de 12 représentations au Théâtre Côté-Cour, situé à Jonquière.
C'est très proche de l'esprit des films d'horreur de série B ou de série Z. [Ce sont] des pièces à effet où l’on cherche à surprendre le spectateur, mais dans des univers somme toute assez quotidiens. Il n’y a pas d'histoire démoniaque. C’est plus de l'épouvante comme on l'entendait au début du 20e siècle, a expliqué Dario Larouche, directeur général et artistique du Théâtre Côté-Cour et metteur en scène.
Il ajoute qu’à l’époque, le succès du théâtre d’horreur était mesuré au nombre d’évanouissements dans l’assistance.
« C’est un ton aussi très différent. Là, on n'est pas habitué d'avoir ce sang-là, puis ce type de blague. »
Ce sont des pièces qui n'arrêtent pas. On est en mouvement constant. On est très souvent sur scène tous les quatre, ça fait qu'on a très peu de temps de repos. Puis tant mieux, parce que c'est amusant à faire, a fait valoir le comédien Martin Giguère.
La troupe du Théâtre 100 masques célèbrera l’année prochaine ses 25 ans d’existence. Elle a été créée spécifiquement pour faire du théâtre d’été. Une production a lieu notamment chaque saison estivale.
Notre mission, c'est vraiment d'aller chercher des théâtres un peu différents des autres. On n'est pas dans le répertoire typique de l'été, nous, on fait du théâtre, vraiment des grands classiques ou de la farce médiévale, comme on a déjà fait, ou du théâtre antique. Cette année, c'est le Grand-Guignol, mais on essaie toujours de trouver un genre, a ajouté Dario Larouche.
D’après un reportage de Julie Larouche