
Se relever après que son cerveau l’a lâchée à Paris
Le Journal de Montréal
«Je voudrais juste la prendre dans mes bras, pauvre amour.»
Ces mots, ce sont ceux de la championne olympique Sylvie Fréchette, qui commentait la performance de notre duo québécois en natation artistique formé de Jacqueline Simoneau et Audrey Lamothe aux Jeux de Paris, le 10 août dernier.
Pour ceux qui connaissaient le contexte, c’était l'un des moments les plus difficiles à regarder aux Jeux.
Je suis toujours incapable de le regarder sans avoir le motton.
Jacqueline Simoneau, 28 ans, en était à ses troisièmes Jeux. Elle est l’une des plus grandes athlètes de l’histoire canadienne en natation artistique. Elle faisait équipe avec Audrey Lamothe, 19 ans, considérée comme l’une des prochaines grandes étoiles de la discipline. À 18 ans, elle était déjà parmi les meilleures au monde.
Pour leur duo, une médaille n’était pas impossible à Paris. Mais elles devaient se battre notamment contre des duos de sœurs jumelles identiques. La tâche était donc ardue.
Mais ça ne s’est pas passé comme prévu. Tout allait si bien, sauf durant les cinq dernières secondes.
