Raphaëlle Perreault devient la première athlète de SherGym à participer aux Jeux du Canada
Radio-Canada
La Sherbrookoise Raphaëlle Perreault a été sélectionnée pour participer aux prochains Jeux du Canada, qui se tiendront à l'Île-du-Prince-Édouard en février prochain. Elle devient ainsi la première athlète du club SherGym à participer à cet événement sportif d'envergure.
Pour se tailler une place au sein de l'équipe québécoise de gymnastique, la jeune femme a participé à trois sélections. Au classement cumulatif de ces compétitions, elle s'est classée deuxième, ce qui lui a permis d'obtenir son laissez-passer pour les Jeux du Canada. J'avais des petits doutes parce que la troisième compétition s'était bien passée, mais quand je l'ai su officiellement, j'étais vraiment très heureuse.
« Je n'ai pas vraiment réagi sur le coup. C'est plus après, les filles, on s'est toute sauté dans les bras parce qu'on est vraiment une belle équipe, on s'entend super bien. »
L'étudiante au Cégep de Sherbrooke a réussi cet exploit en s'entraînant environ 25 heures par semaine. C'est un rêve depuis que je suis toute petite d'aller aux Jeux du Canada. C'est sûr que j'aimerais ça aller aux Olympiques, mais je pense que les Jeux du Canada, c'est vraiment une étape importante dans ma carrière. Je suis vraiment contente, s'exclame-t-elle.
La fierté s'entend aussi dans la voix du directeur technique à SherGym, David Altmeyer. Nous, on était dans le processus et on y croyait. [...] C'est une première pour SherGym et on savoure tous les moments, toutes les réussites.
La maturité de l'athlète, qui est à l'aube de ses 18 ans, est sans aucun doute une force pour elle, selon lui.
On a une jeune femme qui sait ce qu'elle veut, qui est déterminée, travaillante et qui comprend le code de pointage en gymnastique et qui comprend les choses qu'elle doit améliorer et elle le fait pour elle, ajoute-t-il.
Raphaëlle ne cache pas son désir de gagner des médailles, mais le mot d'ordre est de vivre le moment présent, parce que ça arrive juste une fois dans une vie, conclut-elle.