Québec appelle les fonctionnaires volontaires à aller aider dans les hôpitaux
Radio-Canada
Le gouvernement du Québec lance aux employés de la fonction publique un « appel à la solidarité » : ils sont encouragés à devenir temporairement des aides de service. C'est ce que révèle un courriel envoyé vendredi après-midi par le Secrétariat du Conseil du Trésor, dont Radio-Canada a obtenu copie.
Il y a une tempête à traverser et le gouvernement lance un appel à la solidarité, peut-on lire dans le courriel signé par le secrétaire du Conseil du Trésor, Éric Ducharme.
Dans ce message adressé à tous les membres du personnel de l'État québécois, il explique que le ministère de la Santé et des Services sociaux, qui doit répondre rapidement à d’importants besoins de main-d’œuvre dans ses établissements sur l’ensemble du territoire, sollicite la contribution du personnel de la fonction publique québécoise.
« En cette période d’augmentation importante des hospitalisations dues à la pandémie, nos collègues nous lancent donc un appel pour aller, pendant quelques semaines, prêter main-forte au personnel du réseau à titre d’aides de service. »
Le cabinet de la ministre Sonia LeBel confirme cet appel à l'aide et indique que 2165 personnes sont recherchées.
Selon nos informations, des Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS ont sollicité le gouvernement pour qu'il leur envoie ces aides de service. Laval en a par exemple demandé 300, et la Montérégie-Est, 500.
Les aides de service sont des personnes qui assistent les préposés aux bénéficiaires dans diverses tâches liées à l’alimentation des personnes hospitalisées, par exemple la distribution des plateaux-repas et la préparation des collations. En plus d'assurer le nettoyage et la désinfection des surfaces et du matériel, elles veillent au rangement et au remplissage des chariots.
Lors de la première vague, des aînés en Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCHSLD n'avaient pas reçu leurs collations en raison du manque de personnel et le nettoyage avait été déficient.
Les fonctionnaires qui iront prêter main-forte ne perdront évidemment pas leur poste. Ils pourraient même tirer un petit avantage financier à leur contribution.