Près de 10 % de sages-femmes ont quitté la pratique
TVA Nouvelles
Près de 10 % des sages-femmes ont quitté la profession déjà durement touchée par la pénurie de main-d’œuvre, s’alarme la Coalition pour la pratique sage-femme (CPPSF), interpellant le gouvernement Legault sur la crise qui menace l’avenir de la pratique au Québec.
«Il est temps que le gouvernement soutienne et investisse dans la profession pour éviter le pire aux familles: un accès de plus en plus réduit aux services fournis par les sages-femmes», a indiqué dans un communiqué la CPPSF, jeudi.
Outre la pénurie de main-d’œuvre qui n’a pas épargné cette catégorie professionnelle, les conditions de travail sont devenues de plus en plus difficiles pour les sages-femmes, obligées de se rendre disponibles 24 heures sur 24.
«Afin de poursuivre la collaboration historique entre les sages-femmes, les femmes, les personnes qui accouchent et les familles, nous devons poursuivre le dialogue et élargir nos perspectives pour définir des solutions réalistes qui misent sur une résilience commune», a expliqué Roxanne Lorrain, coordonnatrice de la CPPSF.
La Coalition réclame de meilleures conditions de travail pour les sages-femmes et demande au gouvernement provincial un financement pour la tenue «rapide» des états généraux de la profession.
«Il est temps que le gouvernement prenne des mesures afin de résoudre les difficultés et assurer le développement de la profession de sage-femme», a ajouté la Coalition qui souligne la Journée internationale de la sage-femme.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.