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Radio-Canada
Dans cette longue suite d’auditions que sera la fin de saison du Canadien, il n’y a que peu à gagner collectivement, mais beaucoup individuellement. Certains joueurs l’ont compris.
Rafaël Harvey-Pinard est certainement l’un d’entre eux.
Il y a ses chiffres, certes. Deux buts – et quels buts! – une passe, quatre mises en échec, trois tirs bloqués dans ce match, jeudi soir, perdu 4-3 en prolongation face aux Red Wings de Détroit, pour le petit gars d’Arvida.
Il y a la manière. Son intensité en échec-avant, son audace, sa hargne qui l’a amené à échanger des politesses avec Michael Rasmussen à qui il concède 23 cm (9 po) et 13 kg (29 lb).
Et il y a les commentaires de Martin St-Louis, souvent dithyrambique à son égard depuis son rappel.
Il a des habitudes de joueur de la LNH, a-t-il déjà dit.
Le lendemain, il lui recommandait de prendre plus de risques à l'attaque pour voir ce qu’il avait dans le ventre.
Puis, jeudi soir…
Le plus important, c’est d’arriver à te convaincre que tu peux être un joueur de la LNH. On dirait bien qu’il est en train de faire ça, a laissé tomber l’entraîneur-chef à propos de son ailier de 24 ans.