Possible allégement des restrictions pour Noël, des médecins appellent à la prudence
Radio-Canada
Plusieurs médecins demandent au gouvernement Kenney de ne pas assouplir les restrictions sanitaires à l’approche de Noël. Ils craignent notamment que les fêtes de fin d’année ne servent d’incubateur au nouveau variant Omicron, dont trois cas ont jusqu’à présent été identifiés en Alberta.
Comme son homologue québécois François Legault, le premier ministre Jason Kenney a répété mercredi qu’il envisageait certains allégements des mesures sanitaires si les chiffres continuent de bouger dans la bonne direction et que la pression continue de baisser sur le système de santé.
Il a cependant précisé qu’aucune décision n’avait été prise. Pour l’instant, nous allons maintenir les mesures actuelles, en particulier avec l’émergence du nouveau variant.
Trois cas du variant Omicron ont jusqu’à présent été détectés en Alberta. Deux d’entre eux l’ont été chez des voyageurs récemment rentrés de l’étranger. Le troisième serait un cas de contamination à l’intérieur d’un même ménage.
Au sujet d’un allégement, je ne pense pas que ce soit le moment de lever toutes les restrictions, a de son côté affirmé la médecin hygiéniste en chef, Deena Hinshaw.
En Alberta, les rassemblements intérieurs sont actuellement limités à 10 personnes provenant de deux ménages.
Il va falloir être très, très prudent avec ce variant, croit pour sa part l’ancien médecin hygiéniste en chef et professeur à l’Université de l’Alberta, James Talbot.
Selon lui, le fait que le taux de positivité soit toujours de près de 5 % en Alberta est un signe que le système de traçage des contacts ne sera pas en mesure de freiner l’émergence du nouveau variant.
Ce n’est pas idéal quand vous avez un nouveau virus, explique-t-il.