Port du masque : Santé publique Ottawa laisse le choix aux commerçants
Radio-Canada
La médecin-chef de Santé publique Ottawa (SPO) encourage les entreprises et les commerçants à réintroduire la politique du port du masque, alors que le nombre de cas de COVID-19 est en hausse. La Dre Vera Etches affirme toutefois qu’il n’est pas nécessaire d'imposer cette mesure à l’échelle de la ville.
Dans une déclaration écrite jeudi – sa première depuis avril –, la Dre Vera Etches indique que les entreprises peuvent également montrer l’exemple et encourager de petits gestes qui peuvent avoir un grand impact pour réduire la propagation de virus.
Cela peut être, par exemple, en rappelant les mesures de distanciation physique, en incitant à se désinfecter les mains ou en exigeant le port du masque.
Bien qu’Omicron et ses sous-variants soient hautement transmissibles, des restrictions ne sont pas nécessaires, soutient la Dre Etches à CBC, puisque le niveau de sévérité de la maladie n’est pas le même que lors des vagues précédentes.
Nous sommes dans une situation différente sur le plan de l’immunité et de notre capacité à gérer cela, affirme-t-elle. Elle ajoute que les jeunes personnes vaccinées pourraient ne pas ressentir le besoin de davantage de mesures de santé publique, mais qu’elles devraient tenir compte des celles qui sont plus à risque.
Il y a des personnes immunodéprimées dans la collectivité. Elles doivent aller à l’épicerie. Elles doivent prendre le transport en commun, donne en exemple la Dre Etches.
CBC a communiqué avec plusieurs entreprises locales qui n’étaient pas certaines de la façon dont elles allaient procéder et qui ont refusé d’être interviewées pour le moment.
Le vice-président des affaires provinciales pour l’Ontario à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), Ryan Mallough, n’est pas surpris que ce soit une décision difficile à prendre.
Cet été est le premier [été] normal pour beaucoup [d’entreprises] en deux ans. Et de devoir prendre une décision qui pourrait éventuellement dissuader les clients… de façon réaliste, les petites entreprises ne sont pas en position de le faire, explique M. Mallough.