Plus de 200 hospitalisations dans la région, mais « le pic semble derrière nous »
Radio-Canada
Après avoir enregistré une première baisse des hospitalisations en plus de deux semaines, le réseau de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec compte maintenant plus de 200 patients nécessitant des soins en lien avec la COVID-19. La santé publique se fait toutefois rassurante.
Le pic semble derrière nous, lance Marie-Josée Godi, directrice régionale de la santé publique, en entrevue à l’émission Toujours le matin.
Le gouvernement s’attendait à ce que le dernier week-end soit particulièrement difficile au niveau des hospitalisations. La Dre Godi estime que la situation était moine pire qu’anticipé.
Il est possible qu’on ait encore de nouvelles hospitalisations, mais ce qu’on note déjà depuis la semaine dernière, c’est une sorte de stabilisation au niveau des hospitalisations, mais également des éclosions dans nos milieux de soins et nos milieux de vie, poursuit la directrice régionale de la santé publique.
En raison du délai avant qu’une infection ne se transforme en hospitalisation, Marie-Josée Godi croit que dans les deux prochaines semaines, on va pouvoir […] confirmer que le pic a été atteint.
Avec le retour en classe, une hausse des cas est à prévoir, mais rien de comparable à la flambée des cas avant le congé des Fêtes, insiste-t-elle.
Alors que les cours devaient reprendre lundi en présentiel dans les écoles du Québec, retour perturbé par une tempête hivernale, des enseignants ont fait part de leurs inquiétudes, notamment en ce qui concerne la qualité de l’air.
Nombreux sont ceux qui aimeraient avoir accès aux masques N95 lors du retour en classe, comme c’est le cas pour les enseignants des écoles spécialisées. Ce que le gouvernement dit c’est : "si vous voulez vous en payer, vous pourrez en porter, mais nous on juge que ce n’est pas nécessaire", explique la présidente du Syndicat de l’enseignement des Vieilles-Forges, Claudia Cousin.
« On est très sceptique par rapport à ça. Est-ce que c’est parce qu’ils n’en ont pas en quantité suffisante qu’ils nous disent que ce n’est pas nécessaire ? On doute. »