Plan pour une économie verte : Québec choisit d’aider le transport et l’industrie
Radio-Canada
Doté d'un budget total de 7,6 milliards de dollars, le Plan pour une économie verte 2030, dévoilé jeudi par Québec, entend lutter contre les changements climatiques en priorisant l'électrification des transports et la réduction de l'empreinte carbone des industries.
La plus grosse part du budget de ce plan de mise en œuvre 2022-2027, soit près de 3,5 milliards de dollars, est consacrée à la réduction de l'empreinte carbone du transport. Ce secteur génère plus de 43 % des émissions du Québec.
Le gouvernement Legault injecte par ailleurs plus de 2,1 milliards de dollars pour accélérer la transition verte des industries et des bâtiments.
Pour le seul secteur industriel, les investissements atteindront 1,34 milliard de dollars, soit le double de ce qui avait été accordé en 2020, lors du lancement du premier plan de mise en œuvre du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Le Québec a désormais défini et financé 51 % des gestes à poser pour atteindre la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2030, affirme le gouvernement du Québec par communiqué.
Il s’agit d’une augmentation de 9 % par rapport à la proportion de 42 % qui avait été établie en 2020.
Le plan ne prévoit pas une taxe supplémentaire à l’achat de gros véhicules tels que les véhicules utilitaires sport (VUS). Ce qu'a vertement dénoncé Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de Québec solidaire lors d'un point de presse, jeudi : ça n'a aucun bon sens.
Au Québec, on devrait appliquer le principe de pollueur payeur, a raillé le député solidaire. Ce que Benoît Charette nous dit c'est que lui, il va appliquer le principe du pollueur payé.
Ce n’est pas un gouvernement qui est orienté dans la lutte contre les changements climatiques, a pour sa part dénoncé Sylvain Gaudreault, porte-parole du Parti québécois (PQ) en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques.