Pierre Poilievre veut autoriser les jets à l’aéroport Billy Bishop de Toronto
Radio-Canada
Pierre Poilievre, candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, promet d’approuver le prolongement de la piste d’atterrissage du petit aéroport du centre-ville de Toronto s’il devient premier ministre, afin que des avions à réaction puissent en décoller.
Le député affirme que c’est le chaos à l’aéroport Pearson présentement. Il qualifie la situation de zoo.
Selon lui, il faut plus de choix pour les voyageurs du centre-ville de Toronto.
Il accuse le gouvernement Trudeau d’avoir plié l’échine en 2015 face à l’opposition de résidents des îles de Toronto et des condominiums du secteur riverain, lorsque l’aéroport Billy Bishop et le transporteur Porter avaient proposé un plan d’expansion.
Porter voulait à l'époque acheter des jets de l'ancienne C Series de Bombardier pour les faire voler de l'aéroport du centre-ville.
« Les libéraux de Trudeau ont choisi leur camp, s’opposant au plan de prolongement de la piste d’atterrissage juste après leur élection, menant à moins de concurrence, moins de choix, moins de revenus, moins d’emplois, plus de congestion et plus de pollution. »
Tout projet d’expansion de la piste d’atterrissage de l’aéroport Billy Bishop nécessite toutefois l’approbation de la Ville de Toronto.
M. Poilievre affirme que, s’il était premier ministre, il rassemblerait tout le monde pour que [le projet] soit approuvé.
Selon lui, l'arrivée de jets à l'aéroport du centre-ville permettrait d'y offrir des liaisons vers l'Ouest du Canada et des destinations américaines comme Miami et San Francisco, en plus de générer des revenus de taxation de 55 millions de dollars et de créer 2000 emplois.