Passer le flambeau à la façon de Jordan Caron
Radio-Canada
« Avec le 25e choix au total, les Bruins de Boston choisissent Jordan Caron ». Ces mots, entendus lors du repêchage de la Ligue nationale de hockey en 2009, sont gravés à jamais dans la mémoire du hockeyeur natif de Sayabec. Puisqu'il a maintenant accroché ses patins, Caron fait tout en son pouvoir pour que d'autres jeunes Matapédiens puissent accéder à la Ligue nationale de hockey (LNH).
Par un matin de décembre, les joueurs M-18 du programme de hockey de l'Assaut, dans La Matapédia, sautent sur la glace de l'aréna d'Amqui. Parmi eux, on aperçoit un grand gaillard portant une tuque et des vêtements de sport.
Il s'agit de Jordan Caron. L'ancien attaquant de l'Océanic de Rimouski sait très bien que les jeunes Matapédiens rêvent, comme lui, de patiner sur les glaces du circuit Bettman.
C'est pourquoi Caron a décidé de partager son savoir avec les hockeyeurs en herbe. Pour lui, contribuer au développement des jeunes sportifs de la région est une source de fierté.
J'ai appris à aimer ça. Je me suis dit que tant qu'à revenir dans la région, aussi bien redonner aux jeunes et j'adore ça, explique celui qui a aussi joué avec les Blues de Saint-Louis et l'Avalanche du Colorado.
Pédagogue et patient, Jordan Caron insiste pour dire que le hockey est bien plus qu'un sport. Pour ces jeunes adultes, c'est aussi un apprentissage qui les suivra longtemps.
« Je pense que le sport en général, c'est une bonne école de la vie. Ça t'apprend la persévérance, l'esprit d'équipe, l'entraide. Surtout un sport d'équipe comme celui-là. »
Parlant de persévérance, il en aura fallu beaucoup à Jordan Caron pour jouer dans la Ligue nationale de hockeyLNH, la Kontinental Hockey League, championnat de hockey sur glace en EurasieKHL et la Deutsche Eishockey Liga est la ligue professionnelle de hockey sur glace de première division en AllemagneDEL. Une feuille de route riche et inestimable pour l'entraîneur-chef de l'Assaut M-18, Cédric Hautcoeur.
Dès que j'ai su qu'il prenait sa retraite, je l'ai texté parce que c'est un de mes bons amis. Il a accepté avec plaisir. C'est sûr que les gars en profitent, affirme l'entraîneur-chef.