Opération de déglaçage et retrait de cabanes sur le fleuve Saint-Laurent
Radio-Canada
Le redoux amène la Garde côtière canadienne à devancer le début de ses opérations de déglaçage printanier en vue d’éviter la formation d’embâcles. Les pêcheurs doivent retirer rapidement leurs cabanes du fleuve Saint-Laurent et du lac Saint-Pierre.
Les aéroglisseurs commenceront leur travail dès le 20 février sur le fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Québec et même avant si les conditions météorologiques devaient créer un risque accru de décrochage de la banquise côtière, indique la Garde côtière.
Cette opération a pour but de briser la banquise côtière en petites plaques, évitant ainsi que des blocs de glace de forte taille dérivent et bloquent le chenal de navigation, peut-on lire dans le communiqué envoyé mercredi.
« Nous avons connu des températures au-dessus des normales, empêchant l'épaississement des banquises et y engendrant de nombreuses fissures. »
La Garde côtière canadienne, qui survole les eaux du fleuve chaque jour, recommande le retrait des cabanes du lac Saint-Pierre jusqu'à la hauteur de Québec.
La Ville de Nicolet a donc demandé d'urgence aux pêcheurs de retirer les cabanes sur le lac Saint-Pierre, en raison de l'opération déglaçage, mais aussi à cause de l'épaisseur de la glace. Un pompier s’est rendu sur le lac mercredi pour avertir les pêcheurs.
Le directeur du service incendie à la Ville de Nicolet, Martin Provencher, affirme n’avoir jamais eu à demander le retrait des cabanes en février; habituellement, la demande est faite au mois de mars. Il constate que la glace est moins épaisse que d'habitude cet hiver.
Il est peu probable que les pêcheurs pourront réinstaller les cabanes sur le cours d'eau, notamment car les aéroglisseurs vont fragiliser encore davantage le couvert de glace. Pour certaines entreprises, cette situation entraînera des pertes de revenus.
À Sainte-Anne-de-la-Pérade, le président de l'Association des pourvoyeurs, Steve Massicotte, indique que la glace est suffisamment épaisse pour maintenir les activités du dernier week-end de pêche aux poulamons sur la rivière Sainte-Anne.