Ligue des champions : une expérience « incroyable » pour les cyclistes
Radio-Canada
L’année fort chargée des cyclistes sur piste québécois Lauriane Genest et Hugo Barrette s’est conclue dans l’apothéose, il y a quelques jours, à Londres, avec la finale de la Ligue des champions. La première édition de l’événement en a charmé plus d’un en Europe ces dernières semaines. À commencer par les athlètes, qui ont profité d’une visibilité assez inhabituelle.
Diffusées sur la chaîne de télévision Eurosport, qui est liée à l'événement jusqu’en 2029, les quatre manches de la Ligue des champions se sont déroulées devant des salles combles. C’est près de 12 000 personnes qui ont assisté aux étapes de Majorque, en Espagne, de Panevézys, en Lituanie, et de Londres, en Grande-Bretagne.
Les meilleurs du monde s’y affrontaient dans des épreuves de vitesse et d’endurance, dont les formats ont été adaptés pour les besoins de la télévision. Chaque manche se déroulait sur trois heures avec un feu roulant de courses. L’événement comptait 500 000 euros en bourses.
J’ai vraiment aimé ça, a lancé sans réserve Hugo Barrette. C’est une bonne idée et je pense que ça a amené beaucoup de nouveaux fans à la discipline, surtout pour le sprint [...] J’aime vraiment le format et le côté interactif, c’est vraiment super. Ça a été un hit et ça va continuer de grossir.
Lauriane Genest a aussi adoré l’expérience. Les vélodromes pleins à craquer, les foules bruyantes, les écrans géants, les jeux de lumière... Tous les ingrédients étaient réunis pour faire vivre aux athlètes des moments exaltants.
L’événement en tant que tel, les courses, l’atmosphère, l’expérience de vivre la Ligue des champions, c’était vraiment quelque chose d’incroyable. Toutes les autres courses qu’on fait dans l’année ne ressemblent pas du tout à ça. Ça apporte vraiment quelque chose de différent, a indiqué la Québécoise, médaillée de bronze au keirin aux Jeux de Tokyo.
C’était vraiment cool de voir tout le travail qui était derrière ce projet-là pour faire connaître le cyclisme sur piste. Ça me faisait vraiment plaisir de faire partie de ça.
Hugo Barrette croit que ce nouvel ajout au calendrier aura un effet bénéfique sur son sport qui était, comme beaucoup d’autres, en mal de visibilité.
« Chaque fois qu’il y a des Olympiques, tout le monde demande plus de visibilité pour la discipline. L’intérêt est énorme, c’est vraiment populaire aux JO. Mais il n’y a jamais rien après, l’intérêt disparaît et il remonte aux Jeux suivants. Là, ils ont pris la vague pour essayer de garder l’intérêt et ça semble avoir vraiment marché. »