Les Raptors de Toronto bientôt à l’heure des choix
Radio-Canada
On a senti un véritable enthousiasme la semaine dernière lorsque les Raptors de Toronto ont annoncé en grande pompe que Darko Rajakovic sera désormais l'entraîneur-chef de l'équipe. Le Serbe a été désigné comme le pilote longtemps convoité pour rétablir une culture gagnante au sein de l'organisation.
Puis, les confettis sont retombés et les questions sont réapparues.
Aussi importante soit-elle, l'embauche de Darko Rajakovic n'a pas permis de clarifier la direction que souhaite emprunter l'équipe. Penche-t-elle pour une reconstruction autour du jeune Scottie Barnes ou souhaite-t-elle marier de nouveau la pépite de 21 ans à Pascal Siakam et Fred VanVleet dans l'espoir de gagner à court terme ?
Dans les cercles de la NBA, personne ne semble avoir la réponse. Les journalistes les plus réputés n'ont aucune information sur le dossier et nombreux sont ceux qui supposent que l'équipe n'a elle-même pas encore tranché sur la question.
Les dirigeants des Raptors s'étaient retrouvés à cette proverbiale croisée des chemins à la date limite des échanges en février. Plutôt que d'échanger certains de leurs joueurs autonomes en devenir, voire leurs joueurs ayant le plus de valeur, ils ont surpris en faisant l'acquisition du centre Jakob Poeltl des Spurs de San Antonio.
Ce faisant, ils disaient vouloir donner la chance à l'équipe de se battre et reporter l'évaluation complète de l'effectif à l'été. Le résultat n'a pas été probant et l'heure des choix va bientôt sonner.
C'est que le repêchage amateur annuel de la NBA est prévu jeudi et l'ouverture du marché des joueurs autonomes le 30 juin. À cette période de l'année, il est impossible de se défiler sans en faire les frais. Le président des Raptors Masai Ujiri, le directeur général Bobby Webster et leurs acolytes le savent trop bien. Ils seront appelés à agir dans les deux prochaines semaines et à ainsi révéler leur choix.
Les Torontois détiennent, pour l'heure, le 13e choix de la prochaine séance de sélection, mais rien n'exclut qu'ils puissent s'avancer par le biais d'un échange. Le nom de Pascal Siakam, par exemple, est très souvent lié aux Trail Blazers de Portland, qui détiennent la troisième sélection, dans la machine à rumeurs.
Il faut dire que la valeur du Camerounais n'a jamais été aussi élevée qu'en ce moment. Champion de la NBA et deux fois nommé au match des étoiles ainsi qu'au sein des équipes d'étoiles de fin de saison, il est le moteur offensif de son équipe depuis quatre ans. Son statut de vedette est indiscutable et il lui reste encore un an à son contrat.
