Les changements climatiques au cœur des préoccupations municipales
Radio-Canada
Les coûts liés aux changements climatiques sont une responsabilité collective, selon l'Union des municipalités du Québec (UMQ).
Plusieurs élus des municipalités de la Gaspésie tirent la sonnette d'alarme et somment les gouvernements d'agir.
Le président de l’UMQ Union des municipalités du Québecet maire de Gaspé, Daniel Côté, se désole de voir d’anciennes cabines laissées à l’abandon sur le bord du fleuve à cause de l’érosion des berges. Il faut commencer à investir de façon massive si on veut protéger nos résidences et nos infrastructures sur le bord du golfe, avertit l'élu.
Pour le maire, qui vient d'être réélu pour un troisième mandat, les gouvernements ne peuvent plus faire la politique de l'autruche. Il y a plein d’études qui nous montre le travail à faire pour se prémunir ou pour s’adapter contre l’érosion des berges.
À Grande Vallée, au nord-est de la péninsule gaspésienne, les habitants en subissent déjà les effets. En septembre, le village a été frappé par le passage des restes de l’ouragan IDA. Une douzaine de familles ont été déplacées, en plus de la maison des aînées qui a dû être évacuée par mesure préventive.
Ce qui est intéressant de regarder dans tout ça, note le maire du village de Grande-Vallée, ce sont les coûts faramineux de réparations et des remises à niveau quand il arrive des sinistres comme ça.
Le consortium Ouranos, pôle d'innovation sur la climatologie régionale, estime que le coût des pertes anticipées pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars d'ici 2065. Une estimation qui préoccupe le maire de New Richmond, Éric Dubé.