Les Casques bleus canadiens sont sains et saufs après des manifestations au Congo
Radio-Canada
Le gouvernement fédéral a confirmé mardi que tous les Casques bleus canadiens sont en sécurité au terme d'une deuxième journée de manifestations en opposition aux Nations unies en République démocratique du Congo.
Le ministère de la Défense nationale et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont tous deux assuré que tout le personnel canadien au Congo est sain et sauf, alors que les Nations unies ont rapporté trois décès de Casques bleus au cours des affrontements.
Au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées au cours de deux jours de manifestations dans l'est du Congo contre la mission des Nations Unies dans le pays, ont annoncé mardi des responsables.
L'ONU a déclaré qu'un soldat de la paix marocain et deux policiers internationaux indiens servant dans la force de maintien de la paix de l'ONU avaient été tués. De plus, un policier égyptien avait été blessé à la base de l'ONU à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, ce que des responsables de l'ONU ont décrit comme plusieurs attaques contre des bases et installations de maintien de la paix dans le pays.
Les manifestants ont accusé la mission de maintien de la paix de ne pas protéger les civils face à la montée de la violence dans la région orientale du Congo, réclamant le départ des forces de l'ONU.
Certaines allégations ont fait surface selon lesquelles des soldats du maintien de la paix auraient tiré sur des civils, incitant les responsables de l'ONU à promettre une enquête, tout en s'efforçant de protéger leurs installations et leur personnel.
L'ONU a indiqué que le Canada avait neuf policiers et huit officiers militaires au Congo à la fin mars, mais le ministère de la Défense souligne qu'il n'y a actuellement que six membres des Forces armées canadiennes (FAC) sur place.
Tous les membres des FAC sont sains et saufs, et aucun blessé n'a été signalé, a déclaré dans un courriel la porte-parole du département, Jessica Lamirande.
Le personnel des FAC n'a pas été impliqué dans les violences et se réfugie actuellement sur les lieux à leur domicile.