Les Canadiennes comptent terminer le travail à la Place Bell
Radio-Canada
Les Canadiennes sont là où elles souhaitaient être à la veille de l’ultime rencontre de la Série de la rivalité contre les Américaines. Après s’être partagé équitablement les six premiers duels, les deux formations en découdront mercredi à la Place Bell, à Laval, pour les honneurs de ce nouveau chapitre entre les deux nations voisines.
Après avoir perdu les trois premiers matchs de la série, le Canada a créé l'égalité lundi grâce à une victoire convaincante de 5-1 devant un Colisée Vidéotron de Trois-Rivières bondé.
La foule, enthousiaste d’assister à une rare présence de l’équipe nationale en sol québécois, a laissé sa marque sur cette rencontre que le Canada a menée dès la quatrième minute de jeu de la première période, et ce jusqu’au coup de sifflet final.
Une ambiance de fête encore palpable à l’entraînement mardi à l’Auditorium de Verdun.
Les sourires étaient en évidence malgré l’intensité des exercices. Les joueuses savent qu’elles ont l’occasion de renverser une fois de plus leurs rivales devant une foule qui leur sera à nouveau favorable. L’entraîneuse adjointe de l’équipe canadienne, Caroline Ouellette, ne pouvait souhaiter un meilleur scénario pour sa formation.
Même si l’enjeu de la série demeure modeste, les Canadiennes nourrissent de grandes ambitions pour le match de mercredi qui aura des airs de répétition pour les grands rendez-vous à venir.
Depuis le début de cette série-là, on voyait le match d'hier comme la demi-finale, puis le match de demain comme la finale, explique Caroline Ouellette, qui compte six titres mondiaux et quatre médailles d’or olympiques.
Chaque fois que tu peux vivre ces moments-là, ça t'aide à te préparer pour les Championnats du monde ou les Jeux olympiques. C’est pour cette raison-là que [la Série de la rivalité] a été dessinée avec sept matchs, parce qu'on sait qu'il y a de bonnes chances que ça aille au match ultime.
Lundi soir, le Canada n’a accordé que 15 maigres tirs en 60 minutes de jeu. De rares occasions de marquer auxquelles Ann-Renée Desbiens a résisté pour protéger l’avance de son équipe. Elle n’a cédé qu’une fois, en troisième période, devant Kelly Pannek.