Les athlètes d’élite enceintes ont besoin d’un meilleur soutien, selon une étude
Radio-Canada
Les résultats d'une étude de l'Université de l'Alberta démontrent que les athlètes de haut niveau qui sont enceintes ont besoin d'un meilleur soutien de la part des instances sportives.
Les chercheurs estiment qu'il faudrait renforcer l'appui financier et les politiques en matière de grossesse pour ces athlètes.
« Il y a tellement peu d'appui ou de valeur donnée aux athlètes enceintes et aux femmes qui veulent aussi bien être mère de famille que participer à des compétitions, » affirme Tara-Leigh McHugh, professeure de kinésiologie à l'Université de l'Alberta.
Lors de l'étude (Nouvelle fenêtre)(en anglais), elle a interrogé avec ses collègues 20 athlètes de haut niveau avant qu'elles ne tombent enceintes.
Ces athlètes d'élite peuvent demander à bénéficier du Programme d'aide aux athlètes (PAA) d'Athlétisme Canada. Celles qui sont admissibles reçoivent leur brevet pour l'année. Il en existe plusieurs, dont un brevet médical pour les athlètes enceintes, malades ou blessées.
Toutefois, avant 2016, les athlètes ne pouvaient recevoir qu’un seul brevet médical dans leur carrière, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Hilary Stellingwerff est une ancienne athlète olympique et classée au niveau national en athlétisme qui a participé à l'étude.
Elle explique que les brevets sont offerts en quantité limitée et que les athlètes qui font une demande doivent prouver leur éligibilité en ayant une certaine performance afin d'être à nouveau brevetés.
En tant qu'athlète brevetée, Mme Stellingwerff a reçu une aide financière du gouvernement fédéral tout au long de sa carrière et de sa première grossesse.