Les ambulanciers prêts à augmenter la pression
TVA Nouvelles
Les paramédicaux affiliés à la CSN ont manifesté, dimanche après-midi, dans le quartier des spectacles, à Montréal, afin de réclamer un accord rapide avec Québec concernant leur convention collective.
«On demande aujourd’hui au gouvernement de s’asseoir, de donner les mandats pour pouvoir régler. En fait, c’est un appel au respect de la part du gouvernement», lance Jean Gagnon, responsable du secteur préhospitalier au syndicat FSSS-CSN, lors de la manifestation.
Rassemblés sur un tapis rouge, les paramédicaux souhaitent informer le gouvernement qu’ils sont prêts à augmenter la pression dès le début de l’année 2022 si leur convention n’est toujours pas signée.
Les négociations achoppent notamment sur la question des conditions salariales, de la surcharge de travail et des horaires.
«Ça fait plus de 18 mois que les conventions collectives sont à échéance et sur la table, présentement, il y a 2% par année pour les trois années de la convention collective. C’est nettement insuffisant», déclare Mé Gagnon.
Ce dernier souligne qu’il existe une iniquité entre les salaires des ambulanciers et d’autres employés de la santé.
«Au niveau des conditions salariales, il y a une iniquité quand on se compare aux métiers d’urgence et iniquité quand on se compare aux gens du réseau de la santé du secteur public pour les types d’endroits», soutient le responsable.
Le contrat de travail des paramédicaux affiliés à la CSN est échu depuis le 31 mars 2020.
Parmi les nouveaux moyens de pression qui pourraient être mis de l’avant, les ambulanciers pourraient cesser d’effectuer leurs tâches entourant la facturation des transports en ambulance.
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.