Le suivi postopératoire en virtuel plus efficace qu’en personne, selon une étude
Radio-Canada
Les patients qui ont subi une intervention chirurgicale non urgente et qui ont utilisé la technologie de surveillance à distance ont eu de meilleurs résultats un mois après leur sortie de l'hôpital que les personnes à qui on a demandé d'aller voir leur médecin pour un suivi, selon une nouvelle étude canadienne.
Des chercheurs de l'Université McMaster ont suivi 905 patients postopératoires dans huit hôpitaux de l'Ontario et de l'Alberta pendant 30 jours.
Parmi ceux-ci, 451 ont été surveillés à distance à l'aide d'une tablette numérique qui leur a été fournie pour se connecter quotidiennement avec une infirmière pendant les 15 premiers jours, puis tous les deux jours pendant le reste de l’expérience.
D'autres articles, comme des brassards de tensiomètre et des moniteurs de fréquence cardiaque, ont été connectés à la tablette pour mesurer la pression artérielle, la fréquence cardiaque et respiratoire, la saturation en oxygène, la température et le poids.
Les 454 autres ont reçu les soins standard, ce qui signifie qu'on leur a dit de consulter leur médecin un mois après l’intervention ou de consulter leur médecin s'ils avaient des problèmes.
L'étude a suivi des patients âgés de plus de 40 ans, dont la moyenne d’âge était de 63 ans. Elle a été achevée pendant les mois de la pandémie de COVID-19, entre avril et juillet 2020, et a été publiée dans le British Medical Journal en septembre.
Il en est ressorti que 30 % des personnes surveillées à distance ont déclaré avoir des erreurs de médication, contre 6 % des personnes ayant reçu des soins traditionnels.