
Le Suédois avec des racines françaises
Le Journal de Montréal
DETROIT | Il est né à Göteborg, il a joué pour le HC Frölunda et il a porté les couleurs de l’équipe nationale de la Suède avant d’atteindre la LNH avec les Red Wings. Lucas Raymond a bien un passeport suédois, mais il a aussi un historique français.
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Il écrit son prénom avec un c à la place d’un k dans Lucas. Il acquiesce qu’on devrait prononcer Raymond avec la même tonalité que Raymond Bourque et non pas comme la populaire émission américaine, « Everybody loves Raymond ».
Son père se nomme Jean, sa mère se nomme Cecilia et son grand frère s’appelle Hugo. Voici le portrait de son arbre généalogique. À sa sortie du vestiaire des Red Wings au Little Caesars après un entraînement optionnel, Raymond sourit quand on lui rappelle ses origines.
« Je parle un peu français, réplique-t-il, mais en anglais. Mon père a grandi en France. Il a vécu là jusqu’à l’âge de 15 ans avant de déménager en Suède. Quand j’étais plus petit, je parlais mieux. Je l’ai perdu un peu avec les années. »
« Je ne peux plus avoir une conversation en français, poursuit-il. Je connais des phrases simples. Je peux vous saluer, dire d’où je viens et que je suis un joueur de hockey en français. Mais ça reste assez simple. »
Si la Suède est un berceau important du hockey, et très présent dans l’histoire des Red Wings avec les Nicklas Lidstrom, Tomas Holmstrom, Johan Franzen et Henrik Zetterberg, Raymond n’a pas hérité à la base des gênes d’un hockeyeur.
