Le scientifique Marc Simard nommé ambassadeur d’Arvida
Radio-Canada
Le scientifique à la NASA originaire d’Arvida, Marc Simard, fait désormais partie du Club des ambassadeurs. Il a été nommé par le président de l’arrondissement de Jonquière, Carl Dufour, et le président du club, Claude Guay.
Marc Simard se réjouit de son nouveau titre et ne se cache pas de la fierté qu’il porte pour son quartier natal, mais aussi pour le Québec. L'éducation au Québec, au Canada, elle est excellente, on n'a pas à être gêné de ce qu'on apprend à l'école ici, a-t-il affirmé. Que ce soit à l'école Sainte-Bernadette, où je suis allé, ou à la polyvalente d'Arvida, on a une très bonne éducation, on a accès à toutes les nouveautés technologiques.
Même s’il passe maintenant le plus clair de son temps à Pasadena, en Californie, le scientifique porte toujours Arvida sur son cœur. Je vis aux États-Unis maintenant, c'est des gros boulevards, même les rues de quartier, ce n’est vraiment pas la même chose, a-t-il expliqué. La chaleur qu'on retrouve ici, c'est complètement différent.
Marc Simard est bel et bien venu dans la région pour accepter son titre d’ambassadeur, mais le scientifique a également comme mission de planter des sondes aux abords de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-Laurent. Ces instruments ont pour fonction de valider les mesures prises parle satellite SWOT, qui mesure les niveaux d’eau partout sur la planète.
Ça peut aider à comprendre l'hydrologie sur terre, a-t-il assuré. C'est-à-dire qu'on peut savoir où est l'eau sur terre, par exemple, dans les lacs partout dans le monde. On saura combien il y a d'eau dans les lacs, combien d'eau s'écoule dans les rivières parce qu'en fait, ça va permettre de déterminer la décharge des rivières, c'est-à-dire combien d'eau coule dans toutes les rivières dans le monde, incluant celle au Saguenay et le Saint-Laurent.
Selon Marc Simard, ces données vont permettre à la population de mieux connaître les impacts de la montée des océans et des changements de l’hydrologie dans les prochaines années.
Selon une entrevue de Jean-François Coulombe