Le Salon du livre prépare un retour en présentiel à Ville-Marie
Radio-Canada
Le 46e Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue aura lieu du 26 au 29 mai, à Ville-Marie.
Après un événement virtuel en 2021, la Corporation du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue revient cette fois-ci avec une formule qui privilégie le présentiel, afin de permettre aux lecteurs de renouer avec les auteurs et les maisons d’édition. Le comité organisateur souhaite faire revivre la magie de cet événement culturel majeur.
On est allés au Salon du livre de Montréal avec une petite partie du comité, au mois de novembre, et on le voit: les auteurs ont hâte d’aller jaser avec leur public et de signer des dédicaces. Ça leur manque beaucoup. Et c’est tellement le fun de le vivre à l’intérieur, quand on voit les maisons d’édition, les auteurs et les gens qui viennent. C’est tellement plaisant à voir, souligne la coordonnatrice du comité organisateur, Valérie Lalonde.
Un volet virtuel
Le Salon du livre présentera tout de même certaines activités en mode virtuel. L'année 2021 a permis de réaliser qu’un tel volet pouvait se faire et qu’il présentait certains avantages. Cette formule hybride permettra aussi au comité organisateur de s’ajuster rapidement si les rassemblements devaient être interdits.
C’est bon pour les gens qui sont à l’extérieur, mais il y a aussi une partie de la population qui est quand même plus craintive face au virus. Ça va leur permettre de voir certaines activités, certaines entrevues, directement en ligne. On a aussi adopté une version hybride à cause des mesures sanitaires. Si on doit se tourner vite, on va être capable de faire un événement virtuel. Mais c’est vraiment en dernier recours, parce que tant qu’on sera capable, on veut le faire en présentiel, assure Valérie Lalonde.
En attente des confirmations
Le comité organisateur espère maintenant que les maisons d’édition et les auteurs seront nombreux à confirmer leur présence.
Quand on est allés à Montréal en novembre, les maisons d’édition nous disaient : on va y aller, on veut être présents. Mais c’était avant la vague actuelle. J’ai l’impression que ça les a refroidis un peu. Sauf que, et je ne veux pas spéculer, mais je me dis que lors des deux dernières années, le virus commençait à tomber vers ces dates-là. Puis, avec la deuxième et la troisième dose du vaccin qui auront été données, je me dis que la version en présentiel a sa place, fait valoir Valérie Lalonde.