Le Festival DANSEncore retrouve son public
Radio-Canada
Le Festival International DANSEncore a repris sa vitesse de croisière d’avant pandémie. Le public et les danseurs ont répondu présents aux différentes activités proposées par l’événement. Même le beau temps s’est invité dans la danse.
On a beaucoup de plaisir de voir que le public a du plaisir, résume Maria Juliana Vélez, la directrice générale et artistique de DANSEncore. La directrice a de quoi se réjouir, elle constate une augmentation de l’assistance. On a une salle comble samedi pour les galas, une salle comble pour vrai avec 1043 places vendues, donc toute la salle Thompson était pleine. Pour vendredi, on a eu environ 800 personnes, ce qui est une très belle salle aussi et 130 personnes pour les spectacles contemporains.
Même si elle ne peut quantifier la participation aux activités gratuites, elle affirme avoir vu une foule impressionnante devant la scène du parc portuaire.
La directrice note également un plus grand intérêt pour les compétitions. On a eu des augmentations dans l’assistance, du nombre de chorégraphies inscrites, du nombre d’écoles. Entre 80 et 90 écoles se sont inscrites cette année, ce qui est supérieur aux autres années selon Mme Vélez.
Les classes de maîtres ont aussi connu une hausse d’achalandage. Alors qu’on prévoyait qu’en moyenne la moitié des classes affichaient complet, au fil de la fin de semaine, les autres se sont remplies, raconte la codirectrice artistique, Mireille Baril. Déjà ce matin [parce que] les gens sont venus voir le Gala, il y a eu plein de classes d'achetées parce [les spectateurs du gala] veulent voir la classe avec l'artiste qu’ils ont vu.
C'est vraiment une grande réussite, conclu Maria Juliana Vélez.
Le Festival International DANSEncore est un point de rencontre dans l’année entre les danseurs professionnels et les danseurs amateurs. Les jeunes rencontrés au cours de la fin de semaine témoignent qu’il est intéressant pour eux d’explorer d’autres types de danse à travers les classes de maître.
C’est vraiment un trip au complet. Les workshops, les spectacles le soir, pour une troupe qui danse ensemble, pour performer il faut avoir un lien vraiment fort. Vivre des moments comme ça à l’extérieur de l’école, ça fait vraiment nous serrer encore plus, témoigne une jeune danseuse provenant d’une école de la région de Montréal.
Si l’événement attire en grande majorité les amoureux de la danse de l’extérieur de la région, de plus en plus de Trifluviens assistent aux spectacles, qu’ils soient gratuits ou en salle. La directrice générale constate que de plus en plus de familles achètent des billets pour les soirées de gala, alors qu’il y a quelques années, elle enregistrait surtout des achats de groupes, qui correspondaient aux écoles participantes.