
Le Club de soccer Fury de Rimouski dénonce le mauvais état de ses terrains
Radio-Canada
Le Club de soccer Fury de Rimouski interpelle la Ville de Rimouski concernant l'état des terrains municipaux du complexe sportif Guillaume-Leblanc, de Saint-Pie-X et de Pointe-au-Père. Le club sportif juge les infrastructures « dangereuses » pour ses joueurs et demande un deuxième terrain synthétique pour garder les terrains naturels en meilleur état.
Sur les terrains de soccer du complexe Guillaume-Leblanc, la pelouse est jaunie, étouffée par les mauvaises herbes, quand elle n'est pas complètement arrachée, dénonce l'organisation sportive. Elle considère que la surface est loin d'être idéale pour les 1400 joueurs de soccer qui les utilisent.
Il y a beaucoup de roches sur le terrain. Les terrains sont assez durs, il n'y a plus nécessairement de pelouse, donc c’est une surface qui est assez dure, les impacts au sol sont assez difficiles. Il y a aussi le côté d’apprentissage pour les jeunes... Ça devient quand même assez difficile, estime le directeur sportif du Club de soccer Fury de Rimouski, Maxime Fournier.
Selon lui, l'état des infrastructures nuit aussi au rayonnement de Rimouski, qui reçoit les matchs de ligues provinciales.
« Je suis fier de représenter la ville, mais c’est sûr, quand le monde vient ici et qu’ils disent que nos terrains sont horribles et pas praticables, c'est dur à prendre, on ne peut rien faire... à part être d’accord avec eux. »
Il considère que la Ville peut faire mieux, d'autant plus qu'elle sera l'hôte des Jeux du Québec en juillet 2023.
La Ville de Rimouski investit 75 000 $ chaque année pour l'ensemencement des terrains du complexe Guillaume-Leblanc. Cependant, la météo pluvieuse de ce printemps et la surutilisation des infrastructures n'aident pas à maintenir une pelouse de qualité.
Si on veut des terrains naturels comme ils le sont présentement, il devrait y avoir du travail qui est fait pour nous assurer de les placer en dormance, indique le maire de Rimouski, Guy Caron. Ça pourrait se planifier s'il y avait un meilleur usage des terrains périphériques plutôt que des terrains [du complexe] Guillaume-Leblanc.
Pour désengorger les pelouses naturelles et leur permettre de mieux se régénérer, le club Fury réclame l'aménagement d'un deuxième terrain synthétique.
