Le Canada continuera d’exiger un test de dépistage négatif à la frontière
Radio-Canada
Le Canada ne peut toujours pas se permettre de prendre des risques en ce qui concerne la COVID-19, a déclaré jeudi la vice-première ministre Chrystia Freeland – et cela inclut d'exiger des voyageurs qu'ils présentent un résultat de test de dépistage négatif avant d'entrer dans le pays.
Chrystia Freeland était à Washington cette semaine pour des réunions multilatérales avec ses collègues ministres des Finances du G7 et du G20, ainsi qu'avec des responsables de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Sa visite a coïncidé avec l'annonce de l'administration du président américain Joe Biden selon laquelle les voyageurs canadiens entièrement vaccinés seront à nouveau autorisés à traverser la frontière en voiture au début du mois prochain.
Les règles de l'administration Biden n'incluent pas de présenter un test de dépistage de la COVID-19 négatif – contrairement au Canada, qui a fait des tests sophistiqués de 200 $ la pierre angulaire de sa stratégie pour assouplir ses propres restrictions frontalières, plus tôt cette année.
Les critiques de ces restrictions affirment que le fait d'exiger des Canadiens qu'ils se soumettent à un test coûteux chaque fois qu'ils reviennent d'une visite aux États-Unis représente un obstacle important et inutile.
Mais même face aux données qui montrent que la dernière vague de COVID-19 est en déclin, la ministre Freeland a déclaré que les avantages d'exiger un test l'emportent largement sur les risques de son abandon.
J'ai fait faire mes tests pour rentrer chez moi cet après-midi, a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse, jeudi, à l'ambassade du Canada.