Le bouclier du télescope James Webb poursuit son déploiement après deux problèmes
Radio-Canada
Le nouveau télescope spatial de la NASA est sur le point de compléter la partie la plus risquée de sa mission – le déploiement et la mise en tension du bouclier thermique – puisque les contrôleurs au sol de la NASA ont résolu deux problèmes.
Le bouclier thermique du télescope spatial James Webb, de la taille d'un terrain de tennis, est maintenant complètement ouvert et est en train d'être tendu. L'opération devrait être terminée d'ici mercredi.
Le télescope, dont le coût s'élève à 10 milliards de dollars et qui est le plus grand et le plus puissant observatoire astronomique jamais lancé, s'est envolé le 25 décembre depuis la Guyane française. Son bouclier thermique et son miroir principal ont dû être repliés pour entrer dans la fusée européenne Ariane.
Le bouclier thermique est essentiel pour maintenir à des températures inférieures à zéro les instruments de détection infrarouge, qui scrutent l'univers à la recherche des premières étoiles et galaxies.
L'extension du bouclier thermique vendredi dernier a été une grande réussite pour nous, a affirmé le chef de projet Bill Ochs. Les 107 actionneurs se sont ouverts correctement.
Mais il y a eu quelques obstacles.
Les contrôleurs de vol du Maryland ont dû réinitialiser le panneau solaire pour qu'il absorbe plus d'énergie. L'observatoire – considéré comme le successeur du vieillissant télescope spatial Hubble – n'a jamais été en danger, puisqu'il a reçu un flux d'énergie constant, a expliqué l'ingénieure Amy Lo, qui travaille pour Northrop Grumman, le principal sous-traitant du télescope.
Ils ont également réorienté le télescope pour limiter la lumière du soleil atteignant six moteurs en surchauffe. Ces moteurs ont suffisamment refroidi pour que l'on puisse commencer à déployer le bouclier, un processus de trois jours qui peut être interrompu si le problème se reproduit, ont indiqué les responsables.
Tout est de retour à la normale et se passe bien, a déclaré Mme Lo.