La Ville d’Okotoks recevra 16 M$ pour la construction d’une nouvelle conduite d’eau
Radio-Canada
La Ville d’Okotoks, située à environ 47 kilomètres au sud de Calgary, recevra 16 millions de dollars du gouvernement albertain pour la construction d'une conduite d'alimentation en eau. Le projet mené en collaboration avec le comté de Foothills fait partie d’un ensemble de projets d'infrastructure d'aqueduc et de traitement des eaux usées qui bénéficieront d'un financement provincial.
Une fois construite, la conduite acheminera l'eau puisée dans la rivière Bow, à la jonction de la rivière Highwood, à travers un aqueduc commun afin de l'acheminer vers les usines de filtration d'Okotoks et du comté de Foothills.
Les deux municipalités affirment, dans un communiqué, vouloir ainsi sécuriser leur approvisionnement en eau et répondre aux besoins de leur développement commercial et résidentiel. Elles ajoutent que cette nouvelle source permettra de diminuer la pression exercée sur les rivières dans la zone du projet.
La construction de la conduite, dont le projet a été lancé il y a trois ans, doit s'achever en 2025. La mairesse d’Okotoks, Tanya Thorn, attendait cette annonce avec enthousiasme.
C'est vraiment là que se situe l'impact de l'eau pour Okotoks en particulier, car cela a un impact sur l'abordabilité et la viabilité de notre communauté, affirme la mairesse.
La conduite était jugée d'autant plus nécessaire que la source d’eau actuelle, la rivière Sheep, et les réserves d'eau de la rivière s'épuisent depuis des années.
En 2020, Okotoks et Foothills ont conclu un protocole d'entente dans le but de trouver une solution à la question de l'alimentation en eau de la région à long terme.
Le projet comprend une conduite principale, un réservoir en surface, une station de pompage et une prise d'eau.
Chelsea Besuijen, la présidente de la Chambre de commerce d'Okotoks, soutient que la nouvelle conduite permettra à la ville de connaître une croissance économique soutenue. La croissance démographique progresse lentement à cause du manque d’approvisionnement en eau potable, dit-elle.