La Saskatchewan a de la difficulté à retenir ses immigrants
Radio-Canada
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) de la Saskatchewan appelle le gouvernement provincial à s’attaquer aux problèmes de rétention des immigrants dans la province.
Entre les années 2010 et 2020, le taux de rétention des immigrants au niveau national a baissé de 10 points de pourcentage. En Saskatchewan, ce taux a chuté d’environ 20 points de pourcentage, au cours de la même période.
Pour la cheffe du NPD de la Saskatchewan, Carla Beck, il s’agit d’un problème auquel le gouvernement saskatchewanais doit immédiatement trouver une solution.
Les nouvelles familles, les immigrants, les médecins, les ouvriers, quittent le navire comme s’il n’y avait pas de lendemain, précise la cheffe de l’opposition lors d’une conférence de presse jeudi, accompagnée de membres de son parti, ainsi que d’étudiants étrangers de l'Université de Regina.
« Le Parti saskatchewanais ne donne pas aux gens les chances dont ils ont besoin pour établir leurs racines, travailler et faire de la Saskatchewan leur domicile permanent. »
Selon des étudiants étrangers présents, l'état du système de santé et le manque d'emplois dans différents domaines d'études sont les principaux obstacles qui forcent les immigrants à quitter la Saskatchewan.
Ils suggèrent ainsi au gouvernement saskatchewanais de mettre sur pied un programme d’accès à la résidence permanente pour les étudiants étrangers, comme le programme Opportunity Alberta.
La présidente du syndicat des étudiants de l’Université de Regina, Navjot Kaur, demande également à la province de réduire leurs frais de scolarité pour qu’ils aient les mêmes montants que les étudiants canadiens.
La province doit investir dans ses étudiants en réduisant les frais de scolarité et en augmentant les bourses, ce qui réduirait les dettes étudiantes. Il faut aussi investir dans la communauté pour créer un soutien communautaire, comme améliorer les services de transport en commun, affirme Navjot Kaur.