La sérénité et la détermination de Kim Boutin
Radio-Canada
Le 14 mars dernier, Kim Boutin annonçait, sur les réseaux sociaux, qu’elle s’absenterait des quatre premières Coupes du monde de patinage de vitesse courte piste, l’automne prochain, pour lui permettre de poursuivre ses études.
Une annonce qui a été interprétée comme étant une autre pause du patinage de vitesse pour Boutin. La quadruple médaillée olympique insiste, cette décision fait partie de l’approche établie par son entraîneur, Sébastien Cros, et elle, au début de l’actuel cycle olympique.
Ce plan est de lui permettre de poursuivre ses études en éducation spécialisée, en faisant un stage de trois mois, à raison de deux jours par semaine. Les autres journées, elle sera à l’entraînement, même les week-ends !
Oui, ç’a été interprété assez fort , reconnaît Boutin, en entretien avec Radio-Canada Sports. Les gens disaient : Kim prend une autre pause, est-ce qu’elle va bien ? Est-ce que la santé mentale, ça va ? Ce à quoi elle répond, tout sourire : Oui ! La santé mentale va super bien !
On la sent d’ailleurs sereine. Elle parle de ses expériences passées et du cycle olympique avec assurance. Tu ne te trompes pas ! Je me sens vraiment bien.
Cette sérénité s’explique justement par ce plan, dont l’objectif est double : progresser dans ses études et l’envie de performer aux prochains Jeux.
Ce que j’ai dit à mon entraîneur, ce n’est pas : je vais me concentrer sur l’école et moins sur le patin, ce n’est pas ça , précise Boutin. Le plan c’est de faire en sorte que je sois la plus performante possible aux JO 2026.
Pour y arriver, il était nécessaire de faire une certaine coupure avec le patin. Si je me fie à mes deux derniers cycles olympiques, pour moi, c'était difficile de faire quatre années dédiées à 100% à mon sport, de m’investir totalement. Il y avait toujours un moment où je prenais trois mois, pour prendre une distance du patinage de vitesse.
Des pauses qui n’étaient pas planifiées.C’était toujours moi qui réagissais, en disant : il faut que je sorte du milieu parce que je ne suis pas bien en ce moment.