La preuve de vaccination n’est plus nécessaire en Saskatchewan à compter de lundi
Radio-Canada
Alors que la preuve de vaccination prend fin en Saskatchewan, les organisations adaptent leur fonctionnement à la nouvelle réalité qui attend la province.
Si des résidents se réjouissent de la levée des mesures sanitaires, d’autres ont des réticences qu'ils expliquent par le fait que la pandémie n'est pas finie.
Ils auraient préféré que la levée des mesures se fasse à un moment plus opportun. C'est le cas des manifestants qui, samedi, se sont rassemblés devant le bureau du ministre de la Santé Paul Merriman pour demander le rétablissement des mesures sanitaires.
Toutefois, pour le président-directeur général d'Hospitality Saskatchewan, Jim Bence, la levée des mesures permettra d’augmenter les revenus des entreprises et des commerces. Il s’agit selon lui d’une bonne nouvelle pour l’économie de la province.
La semaine dernière, le premier ministre Scott Moe a conseillé aux entreprises de consulter un avocat si elles souhaitent conserver la preuve de vaccination et d'autres mesures sanitaires, puisque les employeurs ne pourront plus s'appuyer sur les ordres de santé publique pour justifier ces mesures.
En plus de la fin de la preuve de vaccination, le port du masque dans les espaces publics intérieurs et les périodes d’isolement ne seront plus en vigueur, dès la fin du mois de février.
L’Université de Regina et l’Université de la Saskatchewan abandonnent la preuve de vaccination pour les visiteurs. Les étudiants et le personnel qui ne déclarent pas leur statut vaccinal devront continuer de se soumettre à des tests rapides trois fois par semaine à l’école.
Mercredi après-midi, le ministère de l'Éducation a indiqué qu'il s'attend à ce que les divisions scolaires suppriment leurs exigences en matière de vaccination obligatoire et de tests rapides et de port du masque lorsque les ordonnances de santé publique seront annulées, le 28 février.
Les écoles peuvent se sentir libres d'encourager le port du masque tout en respectant les choix individuels, ajoute le Ministère.