La musique berbère de l’Algérie La musique berbère de l’Algérie
Radio-Canada
Que l’on parle de la musique touareg, de la musique achewiq ou de la musique kabyle, cette multiplicité de timbres musicaux n'empêche pas la sauvegarde d'une identité et d’une âme musicale communes à toute la région nord de l’Afrique, explique le chroniqueur Didier Gbetie.
Cette musique est considérée comme une forme d'expression des valeurs spirituelles et morales libyennes. Avant de désigner les citoyens de l’État moderne appelé Libye, le terme libyen faisait historiquement référence aux peuples de l’Afrique du Nord antique avec d’autres peuples.
Ce peuple culturel demeure dans un immense territoire qui commence à l’ouest de l’Égypte et s'étend jusqu'à l'océan Atlantique.
La musique traditionnelle de la Kabylie appelée achewiq était auparavant faite exclusivement par les femmes. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
C’est un exutoire pour exprimer une injustice, un sentiment de joie, de deuil, de peine ou encore d’amour, précise Didier Gbetie.
Cette musique qui vient du plus profond de l’âme est issue d’un vieil héritage de plusieurs siècles. Le style peut être une sorte d’échange, interrogatif ou affirmatif, dont le sens va au-delà des mots. Le charme et la richesse du style est qu’il peut être improvisé.
La musique rahaba est un genre de la région d’Aurès située au Nord-Est de l'Algérie. Le rahaba traditionnel regroupe des hommes habillés traditionnellement et qui chantent des morceaux ancestraux en chaoui, langue locale de la région.
Le rahaba accompagne diverses fêtes comme les mariages et est caractérisé par la participation des femmes à ces groupes.