La moyenne des salaires sur la Côte-Nord est plus élevée que la moyenne québécoise
Radio-Canada
Le revenu après impôt médian des ménages de trois des quatre divisions de recensement de la Côte-Nord était plus élevé en 2020, comparé à la médiane à l’échelle du Québec, selon des données du dernier recensement de Statistique Canada.
En 2020, le revenu après impôt médian des ménages à l’échelle du Québec était de 63 200 $.
Pour la division de recensement de Sept-Rivières—Caniapiscau, qui comprend notamment les villes de Sept-Îles, Port-Cartier et Fermont, ce chiffre se situe à 72 000 $, ce qui représente une différence de 8 800 $ comparé à la médiane provinciale.
La Ville de Fermont fait hausser la médiane de Sept-Rivières—Caniapiscau, car le revenu médian après impôt des ménages était de 125 000 $ en 2020. À Sept-Îles, cette somme est de 68 500 $, tandis qu'à Port-Cartier, elle est de 70 000 $.
Nous constatons ainsi que le revenu médian après impôts des ménages, dans les divisions de recensement que sont Sept-Rivières–Caniapiscau, Manicouagan et Minganie–Le Golfe-du-Saint-Laurent, sont supérieurs à ceux de la province du Québec. Il y a une exception, qui est la Haute-Côte-Nord , explique Mathurin Mancabo, analyste au Centre de la statistique du revenu et du bien-être socioéconomique de Statistique Canada.
Toutefois, l’analyste indique que la majorité des variations de ces revenus médians après impôts des ménages est bien moins importante pour les divisions de recensement nord-côtières, excepté la Haute-Côte-Nord, que pour la moyenne de la province du Québec.
Cette hausse [qui se situe entre 6,7 % et 9 %] n’est pas vraiment marquée. Si on regarde la moyenne provinciale, on remarque une hausse de 12,1 %, dit-il.
Au début du mois de mai, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) avait publié un rapport selon lequel une personne doit gagner au moins 18 $/h à Sept-Îles pour une vie digne. Parmi les sept villes québécoises étudiées par l’IRIS, c'est encore une fois cette année à Sept-Îles où il coûte le plus cher pour vivre dignement.
Pour la hausse de la variation de 16,3 % en Haute-Côte-Nord, M. Mancabo note que comme dans plusieurs autres régions du Canada, elle serait due en partie aux prestations qui sont liées à la pandémie de COVID-19, notamment la PCU.