La galle verruqueuse n’est pas de retour jusqu’à présent à l’Î.-P.-É.
Radio-Canada
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) n’a trouvé aucune trace de galle verruqueuse à l’Île-du-Prince-Édouard après l’analyse de 5000 échantillons de sol.
Malgré cette bonne nouvelle pour les producteurs insulaires, l’exportation de pommes de terre de semence à l’extérieur de la province est toujours interdite et ne devrait pas reprendre cette année.
La découverte de la galle verruqueuse de la pomme de terre a entraîné une interdiction dévastatrice des exportations américaines.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments a prélevé plus de 17 000 échantillons de sol de mars à juin et aucun champignon de la galle verruqueuse n’a été trouvé jusqu’à maintenant. Les analyses de ces échantillons se poursuivent.
Un échantillon de galle verruqueuse de la pomme de terre a été trouvé parmi environ 3500 échantillons prélevés entre le 7 octobre et le 4 mars.
Les tests ont commencé après que deux pommes de terre provenant d’un champ mis en quarantaine se sont révélées atteintes de la galle verruqueuse en octobre 2021.
La galle verruqueuse de la pomme de terre (aussi appelée tumeur verruqueuse) est une maladie fongique causée par un champignon terricole. Elle ne pose aucun danger pour la santé humaine ou la sécurité alimentaire, mais elle peut avoir un impact sur l’économie locale, car cette maladie peut réduire le rendement et affecter les réglementations économiques, comme les exportations de pommes de terre.
Cette découverte a entraîné une interdiction d’exportation de pommes de terre de consommation aux États-Unis qui a duré de novembre à mars. Cette mesure a coûté des dizaines de millions de dollars à l’industrie et a entraîné la destruction de centaines de millions de livres de pommes de terre.
Un porte-parole de l’ACIA a mentionné que l’agence prévoit embaucher environ 70 employés pour l’aider à effectuer le prélèvement et l’analyse des échantillons de sol. Les travaux devraient se poursuivre jusqu’à la fin de novembre.