La FIFA écarte Bev Priestman des finalistes au titre d’entraîneur de l’année
Radio-Canada
Bev Priestman, qui a conduit le Canada à l’or olympique aux Jeux de Tokyo, ne figure pas parmi les trois finalistes au titre d’entraîneur de l’année de la Fédération internationale de football association (FIFA) en soccer féminin, dévoilés jeudi. Elle était de la liste des cinq finalistes annoncés en novembre.
Le Suédois Peter Gerhardsson, dont l’équipe a décroché l’argent à ces mêmes Jeux, a aussi été écarté des trois premiers choix.
Le trophée se jouera entre Lluis Cortes, entraîneur du FC Barcelone (vainqueur de la Ligue des champions féminine); Emma Hayes, de Chelsea, finaliste en Ligue des champions; et Sarina Wiegman, qui a pris la tête de la sélection anglaise après avoir dirigé les Pays-Bas.
Le sélectionneur de l’équipe canadienne masculine, John Herdman, qui a donné deux fois le bronze à l’équipe féminine aux Jeux olympiques (en 2012 à Londres et en 2016 à Rio), y voit une injustice envers Bev Priestman.
Christine Sinclair a marqué un tour du chapeau en demi-finales aux Jeux de Londres, elle a fini comme meilleure marqueuse du tournoi et a donné au Canada une première médaille dans un sport d’équipe depuis 1936, et elle n’était pas parmi les trois premiers choix de la FIFA [pour le titre de la meilleure joueuse]. Puis Bev donne au pays sa première médaille d’or olympique et elle n’est pas dans ces choix. Comment cela peut-il arriver? s’est-il insurgé sur Twitter.
Il s’agit de trois entraîneurs incroyables, a écrit sur Twitter Christine Sinclair en référence aux finalistes retenus par la FIFA, mais on dirait que Bev Priestman s’est fait voler. Qu’est-ce qu’un entraîneur d’une équipe nationale peut faire de plus?
L’équipe canadienne féminine a maintenu une fiche de neuf victoires, trois défaites et cinq nulles sous Bev Priestman en 2021 et a connu une séquence de 12 matchs sans défaite, incluant les 6 qu’elle a disputés à Tokyo.
L’entraîneur ou l’entraîneuse de l’année en soccer féminin sera révélé le 17 janvier à Zurich, à l'occasion du gala de la FIFA.
Stephanie Labbé, roc du Canada aux Jeux de Tokyo, fait partie des trois finalistes au titre de gardienne de l’année.