La dynamophilie, un sport en quête d’adeptes
Radio-Canada
Au moins trois athlètes du Bas-Saint-Laurent participeront au prochain championnat canadien de dynamophilie qui se déroulera en mai prochain à Terre-Neuve. Un sport peu connu, mais qui souhaite se faire connaître.
Pour les non-initiés, la dynamophilie est une discipline qui fait penser à l'haltérophilie. Elle comprend trois épreuves : le squat, le développé couché et le soulevé de terre.
Le but pour les athlètes est toujours d'aller chercher des charges plus lourdes.
« C'est une préparation continuelle. Au football, les gens vont à un championnat, un bol d’or. Nous, c’est juste d’être tout le temps plus fort. »
L'homme de 25 ans pratique ce sport depuis 2018. Il exerce dans la catégorie des -93 kg leveur équipé et se trouve actuellement dans le top 10 des meilleurs leveurs au Québec en squat. Il détient deux records provinciaux, notamment celui dans l’épreuve du squat avec une charge maximale de 310 kg.
Charlie Caron s'entraîne trois fois par semaine dans un gymnase qu'il s'est installé dans un garage de Rivière-du-Loup durant la pandémie. Il souhaite participer au championnat canadien de dynamophilie qui se tiendra en mai 2022 à Saint-Jean de Terre-Neuve.
Charlie Caron se met au défi d'aller y faire une belle performance. Aller chercher mon record national en squat parce que je veux mettre mon nom dessus, c’est assez. Et ensuite ça va me permettre de participer au championnat mondial de power lifting équipé au Danemark en novembre, affirme le sportif.
La fédération de dynamophilie du Québec compte 300 membres. On est l'une des seules fédérations sportives qui a réussi à garder un nombre stable de membres pendant la pandémie, affirme le président de la fédération, Nicolas Déry.
Le défi pour les sportifs qui pratiquent un sport comme celui-là, c'est d'avoir de l'argent et des subventions pour les aider à financer leurs entraînements et leurs compétitions. C’est l’alimentation, les suppléments, l’équipement. On parle de poids, on parle d’accessoires, mais aussi l’équipement sur notre corps, juste les ceintures, etc. Ça peut être dispendieux, constate Charlie Caron.