La «fille de l’UQAM» Hélène Boudreau se serait fait avoir par un promoteur immobilier lié au crime organisé
Le Journal de Montréal
La «fille de l’UQAM» Hélène Boudreau se serait fait enfirouaper pour plus de 1,5 M$ par un promoteur immobilier qui aurait des liens avec le crime organisé.
La créatrice de contenu sexuel de 32 ans, qui s’est fait connaître par sa photo de finissante controversée, aurait fait confiance aux mauvaises personnes en 2021, alors qu’elle voulait «diversifier ses sources de revenus», apprend-on dans une requête introductive déposée à la fin février au palais de justice de Montréal.
C’est là qu’elle aurait été présentée à un certain Rhéal Dallaire, sans se douter qu’il aurait des liens avec le crime organisé.
La luxueuse demeure de ce dernier a d’ailleurs été perquisitionnée l’an dernier, en même temps que celles de Hells Angels notoires, et du mafieux depuis assassiné Francesco Del Balso.
La jeune femme controversée aurait confié à Dallaire avoir des difficultés à «obtenir un financement standard» en raison de ses occupations, peut-on lire.
Selon le document de cour, le promoteur lui aurait alors proposé son aide en lui suggérant d’agir comme son prête-nom.
En confiance, explique la requête, Hélène Boudreau aurait versé pas moins de 1 060 969$ en un peu plus d’un an afin d’acquérir deux triplex du projet Villanova dans l’arrondissement Lachine, à Montréal.
Même si cela représentait toutes ses économies, elle n’aurait signé aucun document, selon la poursuite civile.
Peu après, une compagnie appartenant à Dallaire aurait acheté les immeubles pour un peu plus de 3 M$, lit-on, sans jamais consulter Mme Boudreau au sujet du financement.