L’entraîneur-chef John Herdman croit que le Canada peut faire encore mieux
Radio-Canada
L'équipe canadienne de soccer masculin est sur le seuil d'une qualification à la Coupe du monde de 2022, mais cela n'empêche pas l'entraîneur-chef John Herdman de souhaiter voir de l'amélioration.
À la veille du duel contre le Costa Rica, Herdman a déclaré mercredi avoir parlé à son groupe de meneurs sur l'importance de bien gérer le moment.
Et bien que ses joueurs viennent de gagner six matchs de suite dans la phase finale de qualification, incluant des victoires contre les États-Unis et le Mexique, Herdman croit que son équipe n'a pas encore vidé son réservoir.
Nous allons savourer le match ensemble, mais nous n'allons pas nous emballer, a déclaré Herdman. Donc, nous sommes revenus avec un peu d'humilité lors des séances d'entraînement cette semaine, où nous avons identifié certains aspects des matchs, en janvier, qui ne nous avaient pas satisfaits. Des aspects où certaines de nos statistiques avaient glissé sous une barre que nous considérions comme acceptable pour notre équipe.
« Nous avons donc travaillé avec ardeur cette semaine sur le processus, pour nous améliorer. Et nous souhaitons que ce processus nous porte pendant le match. »
Par ailleurs, tout en voulant s'assurer que ses joueurs se concentrent à devenir meilleurs – Herdman a notamment fait allusion à la gestion du match comme un aspect où il y a possiblement place pour progresser – l'entraîneur-chef a aussi clairement affirmé que cette formation canadienne a des objectifs qui dépassent la simple qualification pour la Coupe du monde de soccer de 2022, au Qatar.
Herdman a déclaré avoir montré aux joueurs une vidéo de deux minutes lors de son premier camp à la barre de l'équipe à Murcie, en Espagne, en 2018.
Ç'a les a ramenés directement à ce moment où, en tant que groupe, nous avons dit que nous allions nous qualifier [...] et je pense que chaque homme sait ce qu'il a devant lui, a-t-il expliqué.
« Ils sont assis sur le siège avant. Leurs mains sont sur le volant. Ils peuvent y arriver. Ils peuvent, en fait, réussir plus que simplement se qualifier. Et c'est la partie excitante. Et je pense que c'est la véritable source de motivation. »