L’enquête sous caution de Steeve Charland aura finalement lieu vendredi
Radio-Canada
Le militant anti-mesures sanitaires Steeve « L’Artiss » Charland est-il assez fiable pour que la cour lui permette de recouvrer sa liberté? C’est la grande question à laquelle devra répondre le juge, lors de l’enquête sous caution de l’accusé qui a été fixée à vendredi prochain.
Le porte-parole du groupe les Farfadaas a comparu brièvement par téléphone, mercredi, après que ses audiences à la cour aient été reportées à de multiples reprises en raison de difficultés dans son dossier.
Notamment, Charland qui ne s’exprime pas très bien en anglais, a eu beaucoup de mal à obtenir les services d’un représentant légal francophone.
Son avocat, Me Nicholas St-Pierre, a annoncé à la cour qu’une entente était intervenue avec la Couronne pour qu’une enquête sur remise en liberté avec un juge francophone et tout le staff en français soit tenue à la fin de la semaine.
Me St-Pierre a également demandé et obtenu la permission que son client, qui a toujours comparu virtuellement ou par téléphone, soit amené en personne pour sa prochaine séance en cour.
En attendant son audience sur remise en liberté, Steeve Charland demeure détenu au Centre de détention d’Ottawa-Carleton. Il est incarcéré depuis son arrestation, le 26 février dernier.
Le militant de 48 ans espère être libéré sous caution, comme ce fut le cas lundi pour Tamara Lich, une leader du convoi des camionneurs.
Steeve Charland est inculpé pour méfait et pour avoir conseillé à d’autres personnes de commettre un méfait lors de la manifestation des camionneurs qui a paralysé le centre-ville d’Ottawa pendant plusieurs semaines.
En compagnie des membres de son groupe les Farfadaas, il aurait approvisionné en essence et en vivres le convoi de la liberté .
