L’ACF souhaite s’attaquer aux problèmes de recrutement au sein des organismes fransaskois
Radio-Canada
Lors d’une réunion samedi matin à Moose Jaw, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) se sont penchés sur les défis de recrutement que rencontrent les divers organismes de la province.
Nombre d’entre eux font actuellement face à un manque de personnel, une situation qui crée, à la longue, une fatigue chez les employés et les bénévoles en poste.
Pour tenter de remédier à la situation, l’ACF proposera un plan pour appuyer et repenser le fonctionnement des organismes fransaskois.
L’ACF espère ainsi parvenir à attirer de nouvelles personnes, tant pour occuper les postes de bénévoles que pour siéger au sein même de l'Assemblée des députés où l’on compte présentement trois postes vacants.
Un tel défi de recrutement serait en partie dû au changement démographique, selon le président de l'ACF, Denis Simard.
La génération de ma mère était un peu des pionnières fondatrices, des gens qui voulaient créer des choses, affirme-t-il. On avait des projets de société comme l’éducation francophone. C'était des idées rassembleuses, ça encourageait les gens à participer tandis qu’aujourd’hui, on est une génération de consommation.
Une autre raison évoquée par les députés communautaires serait un manque de financement, un problème auquel Patrimoine Canada pourrait être la solution.
Il existe des fonds spéciaux, par exemple à Patrimoine Canada, où l’on peut innover, on peut créer de nouveaux projets, explique M. Simard. Toutes les années, il y a un fonds où la communauté peut demander de l’argent pour de nouvelles initiatives. C’est là-dedans que l’ACF veut aller piger.
Par ailleurs, la députée communautaire de Zenon Park, Myriam Perreault, croit que les rôles au sein des organismes doivent être mieux définis afin d’en améliorer la gestion. Elle explique que plusieurs employés et bénévoles se sentent fatigués de devoir porter plusieurs chapeaux.